Des DRH sceptiques
Selon une enquête publiée par l’ANDCP, l’association nationale des DRH, 50 % de ces praticiens affirment qu’ils n’utiliseront pas le CPE. Leurs raisons ? Le fait de « discriminer » les jeunes ne leur paraît pas être la solution au chômage et aux attentes des entreprises. Ils préfèrent un « CDI normal » par respect pour les jeunes et pour fidéliser leurs recrues et s’inquiètent également du « risque juridique » qui pèse sur ce contrat.
22 % des DRH utiliseront le CPE pour certains postes, essentiellement ceux qui sont à faible qualification et pour lesquels la concurrence sur le marché de l’emploi est faible.
Logiquement, 16 % affirment qu’ils n’auront pas recours au CPE pour les postes pour lesquels les tensions sont les plus vives (ingénieurs, commerciaux…).
Enfin, seuls 12 % des DRH affirment qu’ils utiliseront le CPE pour tous les postes car il représente « une solution intéressante face au manque de visibilité sur l’évolution de l’activité ».